La Vie en Abondance : résumé

Monsieur Colucci était docteur. La vie ne l’a pas épargné. Un jour malheureux, il apprit la mort de l’un de ses deux frères. Un cancer l’avait emporté. Il commença alors à réfléchir sérieusement à sa propre santé.

Quelque temps plus tard, il apprit soudainement que son deuxième frère était lui aussi atteint d’un cancer. Il fallut peu de temps avant qu’il n’en décède.

C’en fut trop pour le docteur Colucci, il prit une décision radicale : il ne mourra pas aussi jeune que ses frères. En encore moins d’un cancer comme eux.

Il se mit alors en quête d’un art de vivre qui lui permettra d’éviter cette funeste fin. Sur son chemin, il rencontra sa consœur Irène Grosjean, qui est l’auteur du livre « La Vie en Abondance ».

Irène Grosjean est elle aussi docteur. À travers le récit de diverses expériences personnelles et professionnelles tragiques, elle nous conduit vers un constat alarmant : bien que nous vivions dans une société où la médecine est la plus avancée, notre société n’a jamais été aussi malade.

Ne trouvez-vous pas cela paradoxal ?

Depuis 1958, et encore aujourd’hui alors qu’âgée de plus de 90 ans, Irène Grosjean enseigne sa vision de la santé.

D’après elle, nous devons cesser de croire que les médecines traditionnelles ont la réponse à tous nos maux, mais nous devrions plutôt nous attaquer aux racines des problèmes.

« Prévenir plutôt que guérir. » nous dirait l’adage populaire.

Et cela passe par un retour aux bases que nous avons délaissées dans notre société moderne. Ces bases sont au nombre de 4 :

• la respiration
• l’alimentation
• le sommeil
• l’élimination

Bien que ces 4 thèmes soient extrêmement intéressants, nous allons surtout nous pencher sur le sujet de l’alimentation qui nous aidera à développer une santé de fer ainsi qu’une énergie haute.

Au travers de ses récits, Irène Grosjean nous explique que notre corps a horreur de la nourriture que nous avons coutume de manger dans les sociétés modernes et industrialisées.

L’une des plus grosses erreurs de l’humanité serait d’avoir commencé à cuire ses aliments.

En effet, un aliment cuit perd de sa valeur nutritionnelle : c’est un aliment mort. Au-delà de l’argument qui peut être considéré comme conceptuel, des études scientifiques prouvent effectivement que la grande majorité des aliments perdent de leur énergie lorsqu’ils sont cuits à plus de 40 °C.

La doctoresse Kousmine a produit une étude sur des rats qui va également dans ce sens.

On donne à un groupe de rats des graines cuites tandis qu’un autre groupe de rats mange des graines crues.

On remarque que les rats qui ont mangé cuit ont tendance à développer un cancer tandis que les rats qui ont mangé cru restent en excellente santé.

Un aliment cru, non traité et mangé juste après sa cueillette est un aliment rempli de vitamines. Ce type d’aliment est parfaitement adapté à notre système digestif, mais également à chacune des cellules de notre corps.

C’est exactement ce que la nature avait prévu pour nourrir l’être humain qui habite cette terre.

Notre corps ainsi nourri d’une alimentation crue et vivante pourra disposer de l’énergie nécessaire pour accéder à des fréquences plus hautes. Cela engendre des pensées claires et constructives, une sensation de bien-être et des actions vertueuses. L’aspect physique des personnes qui adoptent cette alimentation deviendra de plus en plus agréable.

Par ailleurs, nos corps seront beaucoup plus résistants aux virus et aux bactéries.

En effet, pour expliquer cela, l’auteure fait une analogie avec une poubelle. Lorsque des larves de mouches prennent place dans une poubelle, nous avons deux choix : soit on élimine chacune des larves avec un produit, soit on vide la poubelle de toutes ses saletés.

Je ne vais pas vous cacher que dans le premier cas il ne faudra pas longtemps avant que d’autres mouches reviennent faire leurs œufs dans la poubelle.

Il en va de même avec notre corps. Si ces satanés virus et bactéries prennent place dans nos corps, cela signifie qu’ils y ont trouvé un terrain fertile pour proliférer.

Selon l’auteure, la plupart des maladies, la plupart des guerres, la plupart des dépressions sont le produit d’une alimentation malsaine. En effet, l’état de nos cellules mal nourries se reflète sur nos pensées et par extension sur nos comportements.
Le constat est alarmant : il n’y a jamais eu autant de suicide qu’à cette époque soi-disant moderne.

En réalité, l’intellect a pris la place de l’instinct primitif de l’être humain.

Par exemple, un animal sauvage se nourrit instinctivement de ce qui lui fait du bien.

Si jamais vous apercevez une fourmi se préparer une quiche aux lardons, appelez-moi, car je veux absolument voir ça.

Je force le trait, mais globalement tous les animaux se nourrissent avec ce qui est mis à leur disposition dans la nature. Il ne faut pas oublier qu’à la base l’être humain est un cueilleur. Je dis cueilleur et non chasseur-cueilleur parce que son estomac est naturellement conçu pour digérer des végétaux.

Malheureusement, l’être humain ainsi que certains animaux domestiques ont perdu cet instinct si fondamental au détriment de leur bien-être et leur joie de vivre.

Quels aliments choisir ?

Le Docteur Bordeaux Szekely a classé les aliments en différentes catégories :

• biogéniques, lorsqu’ils engendrent la vie
• bioactifs, lorsqu’ils soutiennent la vie
• biostatiques, lorsqu’ils ralentissent la vie
• biocidiques, lorsqu’ils détruisent la vie

Les aliments biogéniques (qui engendrent la vie)

Parmi les aliments biogéniques, nous retrouvons les légumes et les fruits crus non traités. C’est ce que l’auteure surnomme le super carburant du corps.

Il y a également les graines germées. Les graines germées sont une source extrêmement riche d’énergie et de protéines de première qualité.

Autre avantage de la graine germée : c’est l’aliment le plus économique qui soit : avec 1/2 kilo de graines, on obtient plus de 4 kilos de graines germées.

Les aliments bioactifs (qui soutiennent la vie)

Parmi les aliments bioactifs, on retrouve les légumes et les fruits crus, traités parfois cuits ou conservés par stérilisation, pasteurisation ou congélation.

Il y a également les légumes lactofermentés, les algues, les fruits de mer, le miel, les levures, les eaux minérales en bouteille, les infusions.

Ces aliments ont perdu une partie de leur énergie avant d’arriver dans notre corps, mais ils sont tout de même très bénéfiques pour notre santé.

Les aliments biostatiques (qui ralentissent la vie)

Les aliments biostatiques sont des aliments que notre corps va tolérer.

Parmi eux nous retrouvons les pommes de terre et les tubercules cuites au four ou à l’eau, les châtaignes, les céréales complètes, les pâtes, les pâtisseries et le pain complet. Les œufs peu cuits, le lait caillé, les yaourts bulgares, les fromages frais ou bleus, le poisson sauvage, la volaille biologique, les matières grasses et les margarines végétales, les pâtés végétaux, les champignons cuits, le sucre roux, le lévulose, le sirop d’érable et tous ces aliments complets et naturels particulièrement conseillés dans le végétarisme du XXe siècle.

Les aliments biocidiques (quand ils détruisent la vie)

L’auteure affirme que ce type d’alimentation est meurtrier.

Il s’agit de la nourriture des civilisations industrialisées modernes. En voici une liste d’aliments : la viande rouge, les gibiers, les charcuteries, les crustacés comme le homard, les langoustes et crevettes qui sont les charognards de la mer, et tous les vins et alcools qui les accompagnent.

Il y a également tous les céréales raffinées, cuites et leurs dérivés, comme le pain blanc, le riz blanc, les pâtes, les pizzas et toutes les viennoiseries. Bien sûr les hamburgers, les beignets, les frites et fritures de tout ordre rentrent dans cette catégorie.

Cette liste contient également toutes les volailles, les œufs et les poissons d’élevage ainsi que les huiles et les margarines hydrogénées, le beurre, la crème, les fromages et tous les produits laitiers industrialisés.

Bien évidemment, le sucre raffiné et tous ses dérivés que l’on retrouve dans les pâtisseries, les confiseries, les confitures, les chocolats, les glaces, les boissons gazeuses concurrent à la destruction de notre santé.

Comment débuter un changement de régime alimentaire ?

Pour les personnes se trouve régulièrement dans des états émotionnels négatifs (dépression, colère, haine, peur, jalousie) ou qui tombent régulièrement malades, l’auteure a la conviction qu’en changeant leur alimentation ces personnes retrouveront leur bonheur et leur joie de vivre d’enfance.

Pour les personnes habituées à se nourrir exclusivement d’aliments qui se trouvent dans la quatrième catégorie (les aliments biocidiques), il serait bon de commencer à changer d’alimentation étape par étape. Il vaut mieux commencer par manger un peu plus d’aliments biostatiques au début. Puis augmenter la proportion. Puis commencer à manger quelques aliments bioactifs et augmenter cette proportion. Et enfin commencer à manger des aliments biogéniques.

Lorsqu’on débute une transition alimentaire, le corps connaît un regain d’énergie dans la mesure où il est nourri par de la nourriture assimilable sans effort de la part de notre système digestif.

Le corps va profiter de ce surplus d’énergie pour éliminer toutes les impuretés accumulées dans le corps de l’individu. C’est pourquoi les premières semaines, les personnes qui changent leurs habitudes alimentaires vers le mieux peuvent connaître des coliques, des fièvres voire des abcès dans certains cas.

Il faut voir ces événements comme étant de bons signes. C’est signe de nettoyage, une fois cette période passée, on se sent dans une forme incroyable. Lorsque ces événements surviennent, il faut être à l’écoute de son corps et l’accompagner. Cela signifie notamment qu’il faut énormément de repos.

Revenons-en à notre Docteur Colucci

Vous vous souvenez du docteur Colucci dont j’ai retranscrit l’histoire au début de l’article ?

Grâce à l’application de ces principes et grâce à son changement d’alimentation, il a continué à exercer son métier dans une parfaite forme jusqu’à l’âge de 103 ans. Il a expiré son dernier souffle à l’âge de 108 ans.

Ceci devrait être la norme pour les êtres humains et non des exceptions.

Mon avis

Pour conclure, je suis relativement aligné avec l’idée générale du livre. Par expérience, je peux vous dire qu’effectivement l’alimentation crue et vivante permet d’améliorer son énergie, sa santé et son bien-être de loin.

Cependant, bien qu’une bonne alimentation soit une condition indispensable pour vivre heureux et longtemps cela n’est pas suffisant. Il est nécessaire de mettre d’autres actions en place pour élever sa conscience et son champ des possibles. Parmi ces actions, il y a la méditation qui est essentielle à mon sens.

D’autre part, on remarque qu’il existe des personnes qui semblent fondamentalement très heureuses sans être si radicales sur leur façon de se nourrir.

Ce point a été soulevé par l’auteure et elle explique que ces personnes ont eu la chance de naître avec une excellente constitution. Mais elle ajoute qu’en continuant à s’intoxiquer avec une mauvaise nourriture, ces personnes vieilliront moins bien. Elle ajoute également que ces personnes prennent le risque que leurs enfants en paient les conséquences.

Enfin, j’aimerais souligner le fait que certaines anecdotes historiques pour appuyer son discours sont erronées. Il serait bon de fact-checker les faits avant de publier un livre.

Globalement, je vous conseille de regarder quelques vidéos d’Irène Grosjean pour vous décider d’aller plus loin ou pas en commandant son livre.

Vous verrez une femme qui n’a rien à envier aux femmes de 30 ans en termes d’énergie et de santé. Dans cette vidéo, elle vous donne quelques excellentes recettes de smoothies.

Je vous laisse avec cette citation qui donnera de l’espoir à ceux qui souhaiteraient se diriger vers une alimentation plus vivante :

« Tous les fruits et légumes crus que nous aimons le plus sont ceux dont nous avons le plus besoin. » Irène Grosjean

Bagou, crudivore à ses heures perdues

Source : https://medium.com/essentiels/la-vie-en-abondance-r%C3%A9sum%C3%A9-f7644d302f2f